«Jâaime jouer, câest mieux que sâasseoir au banc» – Marc-André Fleury – TVA Sports
Marc-André Fleury n’a plus rien à prouver, mais cela ne veut pas nécessairement dire qu’il se contentera d’être spectateur chez le Wild du Minnesota.
Le gardien québécois sait mieux que quiconque que Filip Gustavsson a gagné des points l’an dernier et qu’il semble représenter l’avenir. Fleury et le Suédois de 25 ans se sont partagé les tâches jusqu’à maintenant, mais le vétéran pourrait être forcé de jouer les seconds violons pour la première fois depuis fort longtemps.
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«J’aime jouer, c’est plus amusant que s’asseoir au bout du banc, mais “Gus” aime aussi jouer. Peu importe ce que dira l’entraîneur, je ferai de mon mieux pour aider l’équipe, que ce soit sur le banc ou devant le filet», a lancé jeudi avec sagesse le Sorelois de 38 ans, en point de presse.
Gustavsson a paraphé un contrat de trois campagnes en juin, après avoir montré des statistiques impressionnantes. Fleury, avant tout, est heureux pour l’ancien des Sénateurs d’Ottawa.
«Je suis heureux pour “Gus”. Il est un bon gars, un bon partenaire. Il le mérite. Il a connu une saison formidable. Il est un très bon gardien. J’ai hâte de passer la saison avec lui», a-t-il dit.
«La compétition, elle est avec les tireurs de l’autre côté. C’est contre eux que je dois gagner mes batailles», a poursuivi Fleury, qui estime que Gustavsson et lui ont avant tout l’intérêt du Wild en tête.
Des rondelles à bloquer
Puisqu’il aura 39 ans en novembre, la retraite approche pour le triple vainqueur de la coupe Stanley. Plusieurs voient le jeune Jesper Wallstedt prendre sa place la saison prochaine, mais Fleury se concentre sur le moment présent.
«Physiquement et mentalement, je pense encore être capable de bloquer des rondelles. Je prendrai une décision à la fin [de la saison]. Je ne veux pas trop y penser. Je ne veux pas me dire chaque match “ça va bien, je veux continuer à jouer” ou “ça va mal, je vais arrêter”. Je veux seulement vivre les hauts et les bas de la saison et prendre une décision à la fin», a expliqué le gagnant du trophée Vézina en 2020-2021.
«Je me sens bien. Je suis content de recommencer, a ajouté Fleury. Le dernier match était il y a longtemps, l’été est long.»
Il ne manque que 14 parties au cerbère pour atteindre le mythique plateau des 1000 rencontres en carrière. Seuls trois gardiens ont atteint cette marque – tous des Québécois – soit Martin Brodeur (1266), Roberto Luongo (1044) et Patrick Roy (1029).